L’Odyssée d’après Homère

 

L’Odyssée


Ecrit par Krystin Vesterälen (2012)


 

 

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Quatrième de couverture : 


Pourquoi retranscrire l’Odyssée alors que le récit existe depuis des siècles dans les livres ?

 
Car avant qu’un poète ou un groupe de poètes écrive la version si connue, ces récits étaient véhiculés dans l’oralité. Alors pourquoi ne pas rendre à « César » ce qui appartient à « César »Loin de moi de renier tout le travail de divulgation qui a été fait durant ces siècles à travers les traductions, les adaptations théâtrales et cinématographiques. Sans ces travaux, ce récit serait tombé peut-être dans les oubliettes du temps. Quoique je ne le pense pas car la tradition orale continue son œuvre depuis que l’homme est homme. Le simple fait d’avoir été capturé par les « experts », les « scientifiques » pour les connaissances et les sciences de ce monde ancien, rendu ensuite sur un plan savant, pédagogique pour sa transmission … n’autorise plus une écoute simple, un imaginaire. 

 

 

Un petit livre de 100 pages, toutes pages incluses (introduction, lexique, bibliographie, présentation de l’auteur, etc.) Présenté comme un livre-réflexion, j’étais intriguée par cet ouvrage qui promettait une belle découverte : je cite la quatrième de couverture « Ce recueil comprend aussi un lexique, des éléments techniques pour contrôler l’énergie, la voix… et les réflexions durant une vingtaine d’années qui m’ont accompagnée pour conter au mieux ce récit. »

 

 

Eh bien, je ne vous cache pas ma déception. Je peine à trouver mes mots, tant ce livre est creux. 


Certes il y a un lexique : il présente, en trois lignes environ, chaque personnage de l’Odyssée. Je ne me suis pas attardée dessus, puisque je connaissais déjà cet ouvrage. Et puis, quel intérêt à ce lexique, quand l’auteur avoue elle-même, en première page de remerciements, « Je remercie le site Wikipédia pour son aide précieuse qui m’a été utile dans la formulation des mots du lexique (…) ». Pour moi, Wikipédia n’est pas une référence et ne remplace en rien la consultation d’une véritable encyclopédie. D’autant plus qu’il existe un merveilleux, j’ai presque envie d’écrire un mythique dictionnaire du monde grec ! Ayant étudiée en Prépa’ littéraire, j’ai étudié durant quatre mois les dieux grecs, et cet ouvrage – consultable en ligne – était et reste une excellente référence. 


Si vous souhaitez enrichir vos connaissances et consulter ce rare ouvrage, sachez que le Dictionnaire des Antiquités Grecques et Romaines a été numérisé par des enseignants, afin que chacun puisse y accéder : ici . J’espère que l’auteur de L’Odyssée, Krystin Vesterälen, en prendra connaissance !

Si ce dictionnaire vous semble rébarbatif – bien que la lecture n’en soit pas très difficile – sachez qu’il existe de nombreux ouvrages de vulgarisation, et que les rayons « jeunesse » des bibliothèques proposent des ouvrages de qualité pour découvrir d’une manière agréable et facile les chants Homériques.


Revenons aux « éléments techniques pour contrôler l’énergie, la voix… » : grosse déception au rendez-vous, puisque l’auteur ne dédie que cinq pages, très aérées, à ce sujet. Cinq pages de questions/réponses : l’auteur s’interview elle-même afin de faire découvrir à ses lecteurs son état d’esprit et sa manière de conter. J’étais cependant loin de la découverte ! L’auteur survole les difficultés, survole les sensations, survole les émotions ! Je me suis sentie frustrée de ne pas pouvoir en savoir plus, de ne pas avoir la possibilité de comprendre les mécanismes de la voix. L’énergie dont il est question est si mal et si rapidement décrite, qu’il est impossible d’imaginer ce que peut ressentir l’auteur lorsqu’elle conte L’Odyssée, ou tout autre récit. 


Ce chapitre se termine tout aussi rapidement qu’il a commencé, pour laisser place à une partie intitulée « Qui sont les personnages pour moi? ». Cette partie est fort peu intéressante. Je l’ai lu jusqu’au bout dans le doute : j’imaginais un rebondissement, je m’imaginais captivée par les mots, prise d’un soudain intérêt. Il n’en fut rien. Le titre de ce chapitre est cependant très bien choisi, puisque l’auteur expose brièvement ses convictions à propos d’Ulysse, de Pénélope, de Calypso, de Circé et de Nausicaa. Nous sommes cependant très loin de l’analyse littéraire !! Vous avez probablement déjà entendu une amie vous donnez son avis à propos d’un série télévisée? « Ah oui mais tu vois, machin pour moi c’est le genre de femme…blablabla…alors que truc, ben c’est plutôt le type de mec qui…blabla » : je suis certaine que vous vous figurez très bien cette conversation, eh bien, c’est ce qu’à écrit l’auteur. Des réflexions peu profondes sur un récit qui mérite pourtant une analyse plus poussée. Le genre de réflexions que l’on peut entendre partout. 


D’ailleurs, quand j’écris que l’on peut entendre ce genre de réflexions partout, ce n’est absolument pas imagé, puisque l’écriture elle-même reflète la pensée populaire : les phrases sont mal construites, tant au niveau de la syntaxe que de l’orthographe ! La concordance des temps n’est pas respectée ! Un effort de relecture serait fortement apprécié. Même la quatrième de couverture contient des fautes d’orthographe ! Le plus flagrant, au fil des pages, est l’erreur de syntaxe dans l’expression de la négation. La ponctuation a également été négligée, et ce défaut de rythme rend la lecture plus difficile. 


Je me suis d’ailleurs interrogée, durant cette lecture : ce style peu travaillé, peu soigné, était-il voulu par l’auteur? Car celle-ci est conteuse. L’auteur cherchait-elle, en écrivant cet ouvrage, à donner l’illusion que les mots étaient parlés?


Enfin, nous attaquons le morceau principal du livre : « L’Odyssée, librement contée d’après la version d’Homère ».


Là encore, une réelle déception. La quatrième de couverture annonçait la couleur :« Le récit que vous allez lire a été enregistré il y a dix ans. » Il s’agit donc d’un enregistrement qui a été couché sur papier. Eh bien, cela se ressent. Ce n’est pas agréable à lire, je dirais même que la lourdeur des phrases bloque l’imaginaire. Lorsque l’on écrit, on ne peut, on ne doit pas s’exprimer de la même manière qu’à l’oral ! Je crois sincèrement que l’auteur n’aurait pas dû faire ce choix d’une transcription, et aurait dû, au contraire, diffuser son livre sous forme audio ! L’entendre conter l’Odyssée aurait probablement été une belle expérience, du moins c’est ce que laissent présager les cinq pages introductives de ce livre, alors que l’auteur tente d’expliquer ses jeux de voix et l’énergie qu’elle ressent et transmet au travers du récit.

 

La transcription gâche le récit : j’ai eu l’impression de lire un mauvais résumé de l’Odyssée, à la ponctuation peu soignée et à la typographie étrange. Le récit ne chantait pas, ne résonnait pas en moi. J’encourage donc vivement Krystin Vesterälen a repenser son livre : soit, prendre le parti de le retravailler à l’écrit, pour qu’il soit agréable aux yeux et que l’esprit puisse vagabonder entre les lignes; soit, choisir de diffuser une version audio de ce récit et ainsi permettre à chacun de découvrir son talent de conteuse. 

 

En définitive, la bonne question à vous poser, avant de vous lancer dans la lecture de cette ouvrage : « Quelles sont mes attentes? ».

En effet, si vous ne connaissez rien des chants Homériques, qu’Ulysse et Pénélope vous sont inconnus, alors je crois que cet ouvrage sera pour vous une belle découverte.. bien que la lourdeur des phrases, les erreurs d’orthographe, de grammaire et de syntaxe soient réellement désagréables.

Car vous découvrirez, très sommairement et facilement, l’univers d’Homère. L’ouvrage pourraît être pour vous un avant-goût d’une future lecture plus enrichissante.

A contrario, si vous avez déjà quelques notions de cette épopée, que vous avez lu dans votre passé une version de l’Odyssée – que ce soit une version « jeunesse » ou une version plus « officielle », vous risquez fort d’être déçu par cet ouvrage.


Je remercie vivement Krystin Vesterälen, http://2.bp.blogspot.com/-oKrClsOmMb4/T_1E_kOQOyI/AAAAAAAADmM/KVi6jABSLiA/s150/logo%2Bplumes%2Bd%2527ocris.jpg et http://i87.servimg.com/u/f87/12/37/52/41/i_logo10.jpg pour cette lecture, qui m’a donnée l’envie de relire une bonne traduction des aventures d’Ulysse !

Si vous souhaitez lire d’autres avis, je vous invite chez Lily ou chez Sergeléonard

 

 

 

 

10 comments

  1. Serge Léonard says:

    Je suis vivement en désaccord avec vous.

     

    Tout d’abord, Wikipédia peut être une source controversée parfois, mais il est loin le temps où le site était vu comme de bas niveau. La panoplie d’expert dans leurs domaines qui y participe
    ardemment et qui vérifie les modifications le prouve bien. Ne pas utiliser l’ouvrage de référence « selon vous » ne démontre certainement pas un manque de rigueur.

     

     

    Concernant l’oralité transposée à l’écrit, pour ma part, j’ai trouvé l’idée excellente. D’ailleurs, elle le dit elle-même, elle est d’abord conteuse et non auteure. Elle doit continuer de pousser
    dans cette voie pour réussir à ramener les gens à aimer les raconteurs et les spectacles.

     

     

    L’introduction est un point faible, en effet, mais pas aussi creux que vous semblez le croire… En fait, il s’agit du point de vue de l’artiste tout simplement. Il est important de connaître sa
    vision d’une oeuvre parce que c’est sa version que nous lisons (entendons) par la suite.

  2. Jennifer says:

    Bonsoir Serge,

    Dans un premier temps, je vous remercie pour votre visite, pour m’avoir lu et écrit !

    J’aime énormément échanger à propos d’une lecture.

    Quelques mots sur Wikipédia : j’en conviens avec vous, nombre d’experts participent à ce site. Toutefois, de nombreuses lacunes et erreurs subsistent sur de nombreux sujets. Je ne souhaite pas
    trop débattre à propos de cette encyclopédie dans laquelle chacun peut écrire ce qu’il souhaite. Simplement, je pense qu’il existe des ouvrages plus appropriés pour des recherches qui seront par
    la suite publiées. Je ne faisais que citer un ouvrage qui me semblait de qualité, mais il en existe de très nombreux sur la mythologie. Wikipédia, pour moi, ne devrait être que le dernier
    recours.

     

    Je trouve également tout à fait excellente l’idée de transposer l’oralité à l’écrit !! Je vous invite à me relire ! J’encourage l’auteur à revoir son texte : c’est-à dire revoir les fautes
    d’orthographe et erreurs de syntaxe, revoir la ponctuation. Ce serait déjà un bon début. Avez-vous réellement apprécié votre lecture? Vos yeux ne se sont pas abîmés sur les fautes, sur ce manque
    de rythme pourtant crucial dans une lecture ! Par ailleurs, lorsque l’on conte un récit, je suppose qu’il y a une certaine intonation dans la voix. Vous savez probablement qu’à l’écrit, la
    ponctuation permet de rendre l’intonation. Voilà pourquoi je pense que l’enregistrement a été mal transcrit, et que l’auteure devrait sincérement revoir sa copie.

     

    Concernant l’introduction, là encore vous m’avez mal lu ! Relisez : je ne critique pas la démarche introductive, bien au contraire ! Je critique le fait que celle-ci ne fasse que 5 malheureuses
    pages, très aérées ! C’est creux ! L’auteure décrit rapidement sa manière de conter et ses sensations, trop rapidement. Avez-vous réellement, grâce à ses cinq pages, comprit ce qu’elle
    ressentait? D’où venait l’énergie? Ses techniques narratives? Je ne pense pas, le contenu est bien trop pauvre. Je pense, tout comme vous, qu’il est très important de connaître la vision de
    l’auteure en qualité de conteuse, et c’est bien pour cela que j’avais entamé la lecture de ce livre !! J’encourage vivement l’auteure à approfondir son introduction, à l’enrichir, pour que nous,
    lecteurs, puissions pénétrer son univers et le comprendre.

    En définitive, je ne vous trouve pas en réel désaccord avec moi. Vous m’avez simplement mal lu ! Relisez mes attentes et les points que je critique, vous comprendrez alors que je ne critique pas
    la démarche de l’auteur, mais son manque de profondeur et de rigueur dans l’écriture de son ouvrage. 

    Je terminerai par vous dire que lorsque l’on n’est pas écrivain, on n’écrit pas. Si elle a la prétention d’écrire et de publier son ouvrage, alors elle devient écrivain, et se doit donc – à mon
    sens – de respecter l’orthographe, la grammaire, les règles de ponctuation françaises. C’est un minimum.

     

    Très cordialement,

    Jennifer.

  3. René Lesage says:

    Quelle surprise ce livre ! Enfin l’humain avant la raison. ! Enfin le coeur avant les connaissances. Car il n’y a pas que les connaissances universitaires qui existent en ce bas
    monde..
    Quelle liberté dans cette oralité tout en respectant la trame de ce conte !
    Et puis quelle audace ! Oser permettre à tout à chacun d’avoir la possibilité de lire un texte difficile et inabordable pour qui n’a pas fait de grandes études. Rien que pour cela je remercie
    cette conteuse.
    Et alors replacer la femme dans son rôle de femme est encore bien dangereux de nos jours quand on lit des critiques d’intellectuelle de 21 ans.
    Je voudrais poser une question à la conteuse : avez-vous demandé la permission de lire l’Odyssée et de la transmettre avec cette liberté de mots, de rythmes, avec cette ouverture d’esprit ? Car
    tout « intellectuel » (celui qui se dit « détenteurs des connaissances et en fait étalage ») ne peut apprécier une telle démarche.
    Car ici les mots sont directs, francs sans aucun préjugé ni aprioris. Les images décrites sont fortes.
    Un très bon livre d’initiation à la lecture de L’Odyssée

  4. Jennifer says:

    On trouve en bibliothèques de nombreuses versions de L’Odyssée & de L’Iliade, en version « jeunesse » notamment, et ces ouvrages n’ont rien à envier à celui de cette conteuse. Ils rendent ces
    épopées très accessibles au jeune public – et aux adultes ne possédant pas les « références »- et permettent de retenir très facilement à la fois les personnages, les tenants & les
    aboutissants. J’ai pour ma part lu une petite dizaine de ces ouvrages, empruntés aux bibliothèques du collège et du lycée. Et en comparaison avec les traductions « officielles » de ces épopées, je
    me souviens effectivement mieux de ces versions jeunesse. Toute « intellectuelle » que je suis, selon vous. Car je n’ai pas la prétention de l’être. L’intellect ne se fabrique pas, Monsieur, il
    s’impose à l’être humain.

    Je vous invite à prendre connaissance donc de ces versions jeunesses qui sont bien écrites, bien orthographiées et dotées d’une ponctuation très naturelle, qui permettent aux yeux de ne pas se
    fatiguer. L’orthographe et les règles de grammaire française ne sont-elles réservées qu’aux « intellectuels »? La France serait tombée bien bas, et nombreux philosophes des Lumières se
    retourneraient dans leur sommeil éternel, eux qui souhaitaient rendre la science et les connaissances accessibles à tous.

    L’oeuvre de Madame Vesterälen ne présente aucune originalité face à ces livres « jeunesse », si ce n’est son objectif : faire découvrir ses talents de conteuses et le texte de l’Odyssée tel qu’elle
    le conte. Simplement, la retranscription est mauvaise, l’introduction très pauvre en explications, le lexique peu abouti. 

    L’âge ne fait rien à l’affaire, Monsieur. Les règles d’orthographe, de grammaire, de syntaxe françaises n’ont pas 21 ans. 

     

    Cordialement.

    Jennifer

  5. Lily says:

    Une critique bien pertinente, même si elle est un peu « dure ». Effectivement je me suis montrée plus « douce » car primo : j’avais beaucoup aimé ses « Contes de la goutte de miel » et secundo : l’idée
    de simplifier le texte classique grâce à une conteuse me paraissait réjouissante. Je pense que la culture doit être accessible au plus grand nombre, mais là, beaucoup d’éléments à mes yeux ont
    perdu de leur saveur quand ils n’ont pas complètement disparu. Par exemple : le rôle d’Athéna notament à la fin pour ramener la paix, le rôle de Télémaque pour rechercher son père … Au moment
    où Ulysse se trouve dans la grotte de Polyphème, il durcit un pieu pour le rendre aveugle et sortir plus aisément et non uniquement par vengeance comme le laisse entendre K. Vesterälen. De même
    le passage avec les sirènes a été modifié dans son esprit. Voilà quelques exemples parmi d’autres qui m’ont gênée dans cette lecture. Mais cela a tout de même éveillé ma curiosité et je vais
    poursuivre mes recherches. Sans être une spécialiste, j’en reparlerai donc. Merci de votre passage sur mon blog. Cordialement.

  6. Selena says:

    Ouf, en effet, ta critique est un peu plus dire que la mienne! Je crois avoir été plus douce car je n’avais jamais lu Homère et aussi car je savais à quoi m’attendre au niveau de la syntaxe. En
    effet, il semble que ce soit quelque chose que Mme Vesteralen ai choisi, de retranscrire le parler.  Si je sais d’avance à quoi m’attendre de ce côté là, ça ne dérange pas ma lecture,
    au contraire, j’aime bien. Par exemple, je suis fan de Michel Tremblay et il n’a pas son pareil pour imiter notre parler Québécois ;) Mais au final, j’aurais aimé mieux entendre ce récit que le
    lire!

  7. Jennifer says:

    Merci pour ton passage et pour ton commentaire :)

    Effectivement, si tu n’avais jamais lu Homère, c’est une découverte sympa pour toi ! :) Et surtout, lorsque l’on a déjà lu un ouvrage ouvrage de cette auteure, on connaît un peu son écriture…
    Pour moi, c’était une première de cette auteure ! 

    Mais tout de même, on peut retranscrire « le parler » sans faire autant de fautes de français ! Je suis intransigeante sur ce point 

    En tout cas, nous sommes bien d’accord : ce serait super d’écouter, sur CD par exemple, la version audio de ce récit ! 

  8. Pr S. Feye says:

    Questions Homériques ». Ouvrage excellent de Hans van Kasteel, éminent philologue et spécialiste en langues anciennes, professeur à l’école internationale « Schola Nova ».  » Le lecteur trouvera,
    dans le présent ouvrage, un très large éventail des commentaires les plus intéressants sur l’œuvre d’Homère, principalement orientés vers le sens physique et théologique de ses poèmes. En
    empruntant à Porphyre, pour intituler ce florilège, l’expression « questions homériques », nous entendons lui rendre son titre de noblesse. Il ne s’agit pas tant de savoir si l’Iliade et
    l’Odyssée sont l’œuvre d’un seul poète ou de plusieurs, ni si le nom d’Homère s’applique à un personnage historiquement existant ou non, que de percevoir l’intention de l’auteur dans tel vers ou
    tel passage. » http://www.beyaeditions.com/livre12.htm

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